Horizon sans fin. Le rêve de Kepler
2015
Horizon sans fin s’inspire du livre de Kepler,le Mysterium Cosmographicum de 1596, dans lequel le célèbre astronome donne un modèle de la construction de l’univers. Dans son schéma, les six planètes connues à l’époque, de Mercure à Saturne, sont emboitées les unes dans les autres, l’espace entre elles étant successivement occupé par les cinq polyèdres les plus proches mathématiquement de la sphère.
L’installation propose une relecture de cette modélisation de l’univers à l’aide de polyèdres réguliers. Entouré de miroirs, un écran placé horizontalement affiche des « planètes » en mouvement que le spectateur est amené à explorer, à mesure qu’il les traverse.
C’est à un voyage infini dans les dimensions de l’espace et du temps qu’il est convoqué. L’espace ici est incommensurable et l’image reflétée dans les miroirs se projette à l’infini, abolissant la notion d’horizon. Le temps sans fin d’un voyage dans les mondes multiples se boucle sur lui-même et impose comme modèle l’éternel retour au même.
Générique
• Conception et direction artistique : Frédéric Curien, Jean-Marie Dallet, Hervé Jolly.
Production
• Centre d'art contemporain Faux Mouvement.
Technique de réalisation
• Un écran LED de 55" est placé horizontalement et à mi-hauteur à l’intérieur d’un caisson vide. Les côtés verticaux habillés avec des miroirs.
Dimensions : 110 (L) x 72 (l) x 80 (H) cm.
Expositions
• 2019 : Les rencontres ArTeC, organisée par l'EUR ArTeC, Centre d'art d'Enghein-les-Bains, France. Version 3D avec casque de réalité virtuelle.
• 2017 : The Bio-Digital Art & Architecture, Seoul City Gallery, Séoul, Corée du Sud.
• 2016 : Variations Media Art Fair, commissaire Dominique Moulon, Cité internationale des arts, Paris.
• 2015-2016 : SKYLINE, exposition personnelle, Centre d’art contemporain Faux mouvement, Metz.